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Affaire Sipres et Socabeg contre résidents – Le juge entre en voie de condamnation  

Rédigé par Dakarposte le Lundi 8 Août 2022 à 22:46

 
Ce  lundi 08 août 2022  le Tribunal de grande instance de Dakar a statué dans l’affaire impliquant l’Ipres et la Socabeg. Le juge a rejeté toutes les exceptions d’irrecevabilité par ces derniers.
Il a en outre ordonné à l'Ipres et à la Socabeg de réaliser le bitumage de la voirie, d’installer les canaux d'évacuation des eaux de pluie, d'assurer le branchement à l'égout pour chaque résident et d'interrompre tous les morcellements en cours sur la cité Ipres Almadies Socabeg, ce, sous astreinte de la somme de 200.000 F par jour de retard à compter de la signification de la décision. Socabeg et Sipres ont donc été déboutés et les plaignants peuvent donc pousser un ouf de soulagement.
Sont concernés par cette mesure le DG de l’Ipres et le DG des Domaines.
Les acquéreurs de ladite cité ont le sentiment d’avoir été floués par l’Ipres et la Direction des Domaines. Ces   terrains de la Cité Ipres Almadies Socabeg ont été vendus à prix d’or par l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal, dirigée par Lamine Niang. Le site leur a été présenté comme un cadre luxueux avec toutes les commodités. L’Institution de Prévoyance Retraite a ainsi récolté des milliards de FCFA mais ne s’est pas acquittée de ses engagements liés au cadre de vie.  Depuis plus de deux ans, les membres de l’Association des résidents de la Cité Ipres Almadies Socabeg (Recipalms) se battent pour l’obtention de leurs droits. Ils n’avaient pas exclu d’ester en Justice pour atteindre leurs objectifs.
Ces acquéreurs  ont casqué fort auprès de l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal, à travers son contractant, la Socabeg qui devait aménager le site en sus des parcelles octroyées.
Le plan de masse des terrains immatriculés TF1647, 1646 et 1640/NGA, délimite de manière claire les espaces d’habitation et ceux réservés aux équipements collectifs tels que les jardins publics, les lieux de culte, les écoles, centres commerciaux et autres espaces verts. Le vendeur, l’Ipres, devait, avec le concours de la Socabeg son sous-traitant, aménager ces équipements collectifs, en plus de s’atteler, selon les termes du contrat qui le lie aux acquéreurs, à la construction d’un système d’évacuation des eaux, et au tout-à-l’égout.
Rien de tout cela n’a encore été fait.
Selon ces propriétaires, c’est un cadre de vie qui leur a été vendu. Au contact du réel, ils ont été très déçus. Pis, les espaces réservés ont  été destinés à d’autres usages. Ils renseignent même que les lots abritant l’école, une mosquée  et le centre commercial ont été morcelés en violation de la réglementation en vigueur  notamment le code de l’urbanisme.
Aussi le TGI de Dakar a-t-il sévi à leur encontre suite à la plainte des acquéreurs et leur a donné raison.
 



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